Etude de la fertilisation azotée du blé dur dans deux zones céréalières d’Algérie

Abstract

Dans le cadre de la recherche d'outils pour une meilleure gestion de la fertilisation azotée des cultures, nous nous sommes assigné les objectifs suivants  La vérification et l'analyse de la réponse à la fertilisation azotée du blé dur dans les conditions pluviales de deux régions semi-arides Sétif et Constantine  L'évaluation des indicateurs de la nutrition azotée. L'ajustement des apports d'azote aux besoins de la culture étudiée en vue d'assurer une meilleure rentabilité à l'agriculteur tout en réduisant les pertes et les effets néfastes sur l'environnement. Pour mener à bien ces objectifs, nous avons installé un essai blé dur (variété Waha) dans les deux stations ITGC des deux régions semi-arides Sétif et Constantine. Il s'agit d'un dispositif en blocs aléatoires complet avec trois blocs et quatre doses d'azote fractionnées en trois apports : la 1re fraction comprend un apport du mono ammonium phosphate (MAP : 12- 52-00) comme engrais de démarrage épandu à raison de 100 kg ha-1 au semis. La deuxième fraction consiste à un apport de1/3 de 46 unités de N au stade tallage épi 1 cm (stade A) et enfin une troisième fraction représentant 2/3 (30,6 uN) de la dose totale apportée au stade montaison (stade B). . Durant le cycle, nous avons suivi la croissance, l'assimilation de l'azote et l'élaboration du rendement. Les mesures de la chlorophylle ont été réalisées aux stades début montaison, mi-montaison et floraison. Le rendement moyen obtenu pour le blé est de 41.42 q/ha pour la région de Constantine et 33.09q/ha pour la région de Sétif. Le rendement obtenu du traitement 100kg urée/ha est le meilleur par rapport aux autres traitements, il représente 70 % et 58 du rendement potentiel, respectivement pour le site de Constantine et Sétif. Les bonnes conditions climatiques des deux années humides (2ème et 3ème année) contrairement à l’année sèche (1ère anée) ont favorisé une assimilation de N et une croissance importante, cependant une efficience faible d'utilisation de N et de production de grains, la réponse de la culture à la fertilisation azotée a été faible ; la dose optimale d'apports est de 100 kg d’engrais/ha. Les valeurs moyennes de EUA sont de 2,8 toutes doses confondues pour la zone de Sétif et 2,71 pour la zone de Constantine. L’EUA est corrélé significativement avec tous les paramètres d’absorption d’azote, aux différents stades de la culture. Elle est corrélée significativement et d’une manière négative avec le IRN. Par contre le N absorber par les tissus du végétal à la mi-montaison est moins bien corrélés à l’indice de chlorophylle. La date de prélèvement ayant permis les meilleurs coefficients de corrélation est le stade début montaison (stade B) et la floraison. La dose optimale ainsi calculée varie de100 à 150 kg d’engrais/ha, selon la région. Cette dernière dépend de plusieurs paramètres. Mots clés. Blé dur, nutrition azotée, fertilisation azotée, outil d’aide à la décision, Efficience d’utilisation d’azote (EUA).